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le

parc

des
poules

Proche des habitations, le parc est conçu pour héberger des coqs et des poules, des dindons, des oies, des canards, et des lapins. Dans ce parc, l'accent sera mis principalement sur les poules. Elles bénéficient d’un enclos sécurisé de 800 m², subdivisé en 4 parcelles, ainsi que de 40 m² de poulaillers et d’abris. Pendant la journée, les oiseaux peuvent gambader librement dans le sanctuaire.

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BIENTOT !

Qui sont-ils ?

Les espèces

 

  • Origines. Les poules domestiques (gallus gallus domesticus), utilisées pour leur viande et leurs œufs, descendent toutes du coq doré (gallus gallus), domestiqué il y a 8 000 ans en Asie du Sud-Est. Les premières traces de leur utilisation remontent à 2 700 ans, d'après des découvertes en Judée.

  • Caractéristiques. Il y a plus de 2 000 espèces de poules dans le monde. Certaines races naines, comme la poule soie, ne pèsent pas plus de 600 grammes. La poule rousse, la plus répandue pour la production d'œufs, pèse entre 2 et 2,5 kg. Certaines races, comme la poule Brahma, peuvent dépasser 5 kg. Comme tous les oiseaux, les poules sont ‘ovipares’ : elles n'ont pas besoin d'un coq pour pondre des œufs (mais un coq est nécessaire pour que l'œuf soit fécondé après ovulation et donne naissance à un poussin). En milieu naturel, les poules ne produisent qu'une trentaine d'œufs par an, fécondés si un coq est présent. Ainsi, la poule cesse de pondre pour s'occuper de ses poussins avant d'en avoir d'autres.

  • Caractère. Les poules sont très sensibles au contact humain, à condition qu'elles soient laissées tranquilles et libres de leurs mouvements. Les relations entre elles sont complexes. Les coqs sont généralement très dominants et se considèrent comme de féroces concurrents. Ils forment un ‘harem’ de 5 à 6 poules pour être satisfaits; les poules en font les frais. Par ailleurs, les poules peuvent très bien vivre sans coq, bien que l'instinct de reproduction leur manque.

Qui sont nos protégés ?

 

Les poules du sanctuaire sont principalement des rousses ‘de réforme’, c’est-à-dire des animaux à qui nous offrons une seconde chance après leur ‘carrière’ de poule pondeuse. Nous accueillons également des ‘cous nus’, des poules et des coqs exploités pour leur viande. Aucun de ces poules et coqs n'a vécu sa vie naturelle de couple ou de relations parentales. Toute leur courte vie programmée est centrée sur leur exploitation.

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L'exploitation commerciale

Hormis les élevages familiaux, l’exploitation des poules est très structurée. Tout commence avec les fermes industrielles qui produisent des œufs fécondés, sexés ‘in ovo’ pour écarter les mâles, et qui donnent naissance aux ‘poussins d’un jour’. Ces poussins sont envoyés dès leur premier jour dans des fermes industrielles, soit pour la production d'œufs, soit pour la filière viande. En ce qui concerne les poules pondeuses, elles sont ‘rentables’ pendant 18 mois et pondent environ 400 œufs durant cette période, avant d’être envoyées à l’abattoir - 40 millions de poules chaque année, finissant en cubes de bouillon, soupes, nourriture pour chiens et chats, farine pour poissons d’élevage, ou encore consommées dans certains pays d’Afrique. Quant aux poulets de chair, selon leur classification (intensifs, certifiés, fermiers…), ils sont engraissés pour être abattus entre 6 et 12 semaines. Cela concerne 80 % d’entre eux. Ces oiseaux n’ont aucun accès à l’extérieur.

👉   À tout moment, en France, 240 millions de poules sont élevées en exploitation.

 
👉   On compte 60 millions de poules pondeuses qui produisent 15 milliards d'œufs par an.

👉   Chaque année, 730 millions de poules sont abattues, dont 690 millions pour leur viande. La production française satisfait seulement 70% de la demande, ce qui favorise l'importation de poules d'autres pays.

👉   Environ 50 millions de dindes et de pintades sont également abattues chaque année. 

Les chiffres

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Est-il nécessaire de les exploiter ?

 

Les humains n'ont jamais eu besoin de consommer des œufs ni de la chair de poule. Les supposées bienfaits des œufs se trouvent également dans les aliments végétaux. Par ailleurs, le jaune d'œuf, contribue au cholestérol nocif chez l'homme.Quant à la chair de poule, de plus en plus préférée à la viande rouge, plusieurs autorités sanitaires européennes déconseillent sa consommation en raison de l'impact significatif de l'élevage de poules sur l'environnement.

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Le saviez-vous ?

👉  Dans son habitat naturel, une poule ne pond qu’une trentaine d’œufs par an. C'est en lui retirant ses œufs qu'elle continue à pondre. Sa surponte en élevage est un facteur majeur de sa mortalité. Même lorsqu'elles sont sauvées à la réforme, son espérance de vie est fortement réduite par la salpingite, inflammation de l’oviducte.

👉  La poule est une descendante des dinosaures. Comme tous les oiseaux, elles font partie des Théropodes, un groupe de bipèdes qui inclut également le Tyrannosaurus Rex et le Vélociraptor. En fait, les oiseaux sont les seuls survivants de la lignée des dinosaures, après l'extinction massive survenue il y a 66 millions d'années. 

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